Mahavel

Travail photographique sur le quartier de la Ravine des Cabris (Mahavel) accès sur les contes et légendes.
« On était plusieurs à faire ça : le travail, l’école la journée et la nuit c’était la corvée d’eau. On restait toujours en compagnie. En compagnie... oui, mais la nuit tous les bruits sont suspects. Un malicieux prend une pierre et la lance dans un buisson. L’autre te dis: « Tu as entendu ça, toi ? » Tu lui répond « Non, c’est juste une branche qui est tombée ». Là il va commencer à être un peu moins dans le doute. Mais si tu lui réponds « Oui j’ai entendu et j’ai vu quelqu’un courir ». Là le compagnon il rentre sa case et il ne sort plus !
Il y a un bon peu de peur qui était inventé par nous même. Parce que la peur c’est un fait réel, on est né avec ça. On a peur d’un arbre, d’un chien, d’un bruit mais cette peur là concernait au moins 80% des habitants qui se frottait au langage de Gran mèr Kal. »
M Chamand